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BAL POPULAIRE est un mécanisme d’évacuation cyclique, une allégorie de l’existence.

On y voit deux personnes âgées au bord d’une cuvette de toilettes, penchées vers un gouffre pailleté ;
prêtes à sauter ou à la limite de la chute,  dans la contemplation de leur mort à venir.

C’est une représentation du temps qui passe,  de la vieillesse, de la mort festive et joyeuse.

Ils vont plonger, être remplacés par d’autres, qui attendent leur tour.

Ils vont traverser le mécanisme, nourrir ses rouages, être digérés.

LA TIGE

Face à une planche botanique destinée à l’étude de la croissance végétale, une suite alignée de bulbes en pleine germination, en plein développement.

Ce face à face aura t-il un impact sur la croissance de ces végétaux, de ces plantes en devenir ?

C’est un TÊTE À TÊTE où l’on se rencontre.

C’est une machine qui met en avant un processus de distillation.

A la manière d’un iceberg, il existe une partie haute et une partie basse. La partie haute est ici un plateau (la scène sociale), c’est l’espace où se rencontrent deux personnes ; et la partie basse, le mécanisme rendu visible, une aspiration imaginaire qui viendrait récupérer l’énergie d’une rencontre, la distiller, pour aboutir à la plante, qui s’en nourrit.

 

Ce pendule s'inspire du pendule de Newton.
Ici c’est un outil de mesure qui permet, non pas la démonstration d’une vérité scientifique mais la démonstration de l’incertitude des choses, de l’accident et de l’erreur.

Au départ les lignes. Une certaine rigueur. Puis le ballet géologique commence.
 

Les lignes se défont dans une danse vibratoire.
Les strates se perdent, se confondent et se mêlent dans un tourment que seul la nuit, la chute peut calmer.
Elles s’entrechoquent. Un flirt avec les pierres.

Elles branlent, vibrent et frappent flamenco.
Bientôt le choc élastique les fera tomber dans un sous bassement, dans une géographie du silence.
Il y a aussi une énergie invisible en approche, un mouvement sourd qui annonce la venue prochaine d’un basculement.


TRAPEZISTE montre cette énergie constante, à son état de latence. Une tension avant la rupture.
L’observateur attend la tension du bord, l’éventuel chute possible du plateau au sol, du mouvement à l’immobilité, la mort soudaine d’une pierre.
Il y a à la fois la peur que le trapeziste tombe et meurt, mais aussi cette attention, cette force de fascination, qui nous pousse à rester la, à vouloir voir absolument.

 

La chute.  

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